Présentation
Le Desire X (à gauche) près du One S (à droite).
De face comme de profil, le Desire X affiche bel et bien un air de famille commun à tous les terminaux HTC. Bords arrondis, coque légèrement bombée — au toucher agréable — afin que l'appareil tombe bien au creux de la main... le Desire X est finalement assez proche du One S, sauf qu'il est plus petit et plus léger.
La finition est impeccable avec un bel assemblage.
L'écran de 4 pouces affiche un bon contraste (990:1) et une fidélité des couleurs assez correcte, mais encore perfectible (dE à 6,4, l'iPhone 5 est à 3,4 et le One S à 5). Plus le Delta E se rapproche de 0 et plus l'écran affiche une bonne colorimétrie, fidèle aux vraies couleurs. La luminosité proposée n'est pas exceptionnelle, mais elle se situe toutefois dans la moyenne des smartphones. Oui, au soleil, il est encore possible de lire les informations ou images affichées sur l'écran.
Notons enfin que les angles de vision sont assez courts. Regardé de profil, l'écran s'assombrit.
HTC oblige, à l'instar de ses cousins de la gamme One, le Desire X dispose, lui aussi, de l'interface utilisateur Sense, qui vient donc recouvrir l'interface Android. À la clé ? Des widgets redimensionnables à la pelle, pour personnaliser son smartphone, une facilité d'utilisation et un ensemble esthétique visuellement parlant.
En termes de réactivité, le Desire X ne déçoit pas. Naviguer dans les menus avec une belle fluidité et faire tourner plusieurs applications en simultanée, ce n'est pas un problème pour lui. Évidemment, sa configuration n'égale pas celle des smartphones les plus puissants du moment (en performances brutes, le Desire X est assez loin derrière), il est préférable d'oublier les jeux récents les plus gourmands, mais pour du casual gaming, c'est amplement suffisant.
Le capteur photo du One X ne fait pas de miracle mais il devrait convenir à celles et ceux qui shootent uniquement pour poster de petites images sur les réseaux sociaux. Explications : le rendu affiche certes un peu plus de détails et de netteté qu'avec le HTC One S, mais les images délivrées sont particulièrement rouges et souvent bruitées. Dans un environnement sombre (soirée, crépuscule...), difficile de voir grand-chose sur les photos capturées.
Alors que l'on a récemment vu des capteurs de smartphones (iPhone 5, Lumia 920) bien se débrouiller en prise de photos de nuit, sans flash, les terminaux de milieu de gamme, comme ce Desire X, ne profitent pas encore de ces évolutions technologiques. Bref, comparé aux appareils haut de gamme, celui testé ici n'est clairement pas à la hauteur. Ramené à son niveau de gamme, disons qu'il se situe tout juste dans la moyenne. Il en va de même pour la capture vidéo, disons acceptable pour dépanner.
La fonction Internet fonctionne bien, avec un navigateur véloce — les pages se chargent relativement vite — et assez ergonomique.
Le Desire X est une bonne surprise côté audio. Une première pour un produit doté du système Beats Audio ! Ce terminal offre une sortie casque digne des meilleures disponibles actuellement sur le marché, avec un rendu sonore précis, une bonne dynamique et une puissance rarement atteinte surtout avec si peu de distorsion. Toutefois, même verdict que pour la plupart de ses concurrents : le kit main-libre fourni devra être changé si vous voulez profiter pleinement de votre musique.
Contraint au test d'autonomie réservé aux smartphones Android (Battery BenchMark : Wi-Fi, connexion Bluetooth, web, multimédia, luminosité variable... un vrai "stress test" équilibré), le Desire X n'en mène pas très large. On atteint à peine une journée complète d'autonomie. En termes de résultats bruts, le Desire X tient 8 heures et 11 minutes. Il y a bien mieux (le Galaxy Note 2, équipé d'une plus grosse batterie), mais il y a aussi moins bon (Motorola Atrix 2, par exemple).